journée instructeur septembre 2018

objet:

Rassemblement de tous les instructeurs et animateurs des clubs adhérents à l’EFES. Le but étant de les faire pratiquer ensemble mais aussi et surtout d’échanger sur les succès et les difficultés de chaque instructeur et animateur pour permettre de faire progresser la qualité de l’enseignement du Sonmudo au sein de l’EFES. Un temps particulier est également accordé aux retours sur le séminaire de juin/juillet 2018.  23/09/2018

1.Accueil 10h

Le séminaire a commencé par un salut suivi d’une méditation Sam To Sik, d’un réveil du corps et de Yong Dong Ip Gwan- Seon Qigong dirigé par Frederic Foubert Popsa nim.

2.Discussion ouverte à propos du grand séminaire 2018

Les participants ont trouvé l’organisation bonne et sans accroche. Le séminaire a cette année été victime de son succès avec un gymnase remplis et des inscriptions refusées. La réservation d’un gymnase plus grand est envisageable pour la prochaine fois mais poserait alors le problème de l’éloignement entre le dernier rang et les maîtres. En effet, lors de cette édition, une partie du public s’est sentie un peu loin et avait des difficultés pour voir. Pour pallier à cette difficulté, une proposition de changer l’alignement au cours du séminaire a été proposée. Toutefois, les maîtres préfèrent que les gradés soient devant pour que les débutants prennent exemple sur eux.

Le retour des maîtres sur le niveau général semble bon, il est nécessaire d’améliorer encore la pratique de la partie zen afin d’équilibrer la pratique avec la partie martiale qui est bien développée. C’est la première fois que les maîtres arrivent en France avec une préparation de leur intervention aussi poussée et avec la volonté claire de faire monter le niveau en France (travail des hauts gradés en petits groupes pour la préparation de leur prochain passage de grade). L’effectif impressionnant de la délégation coréenne a permis à de multiples occasions de segmenter le groupe en sous-groupes de niveaux et donc à chacun d’en apprendre plus en particulier sur les exercices propres à son grade.

La possibilité à l’avenir d’organiser une « tournée » et de faire venir les maîtres dans les clubs a été suggérée mais cela ne doit pas démobiliser les gens sur l’événement principal (le séminaire) et cela ne doit pas compromettre la récupération(repos) des maîtres. Toutefois, le séminaire étant complet, d’organiser des stages dans les clubs aurait pu permettre de mettre les maîtres en contact avec plus d’élèves.(à voir pour les financements)

Au sujet de la démonstration place du capitole, il est regrettable que beaucoup de monde se soit mobilisé pour être là sans pour autant participer activement à l’organisation (manque de bénévoles). Il aurait pu être intéressant de tenir un « stand » 2h avant et 2h après pour solliciter l’intérêt des gens et pour renseigner. Le manque de bénévole ne permettait pas ce dispositif sur cette année. C’est une grande chance cette année que d’avoir obtenu l’accès à la place du capitole et d’être tombé à la mairie sur des gens dynamiques et volontaires.

Le fait que le grand maître soit venu avec beaucoup d’assistants a pu comparativement aux autres séminaires l’éloigner des pratiquants. Toutefois, les assistants se sont montrés accessibles, disponibles, bienveillants et généreux. L’intervention du grand maître auprès des inscrits au passage de grade (conférence) semble avoir été très appréciée des participants.

3.Discussion au sujet des difficultés rencontrées lors de la transmission

La difficulté d’enseigner à des personnes avec des attentes différentes a été débattue. En particulier les personnes qui se sont inscrite sur le Sonmudo car le nombre de proposition à proximité de leur domicile était limité par rapport aux personnes souhaitant s’impliquer dans une démarche de recherche et de grade. La discussion a emmené les participants à une réflexion sur les attentes envers soi-même, les attentes des élèves envers eux-mêmes et les attentes que l’instructeur peut avoir pour ses élèves. La suggestion principale pour palier à cette difficulté est le travail en sous-groupe lors du cours.

Une autre thématique abordée fut celle des grades et plus particulièrement comment emmener les gens à se poser la question et à s’y intéresser. La suggestion principale fut d’informer les gens que cela existe et que naturellement dans l’esprit des gens, s’ils se sentent concernés, l’idée fera son chemin. La discussion a également porté sur le fait qu’une partie des pratiquants, peut-être même la plus grosse partie n’est pas intéressée par les grades et que cela ne les empêche pas de pratiquer. Toute tentative de forcer les choses pourrait emmener à une opposition voir à un blocage. La démarche du passage de grade est une démarche personnelle qui demande à chacun un temps différent.

4.Travail des Yuk Ro (Hyung No)

Dirigé par Frédéric Foubert Popsa nim, le groupe a travaillé sur les Hyung No en commençant par le premier et dans l’ordre croissant. Les premiers Dan se sont arrêtés après le travail du troisième Hyung No, les deuxième Dan se sont arrêtés après l’étude du quatrième Hyung No et les troisièmes Dan ont poursuivis avec l’étude avec le cinquième Hyung no. Frederic Foubert Popsa nim a insisté sur le travail des positions justes et sur le volet martial de ces enchainements.

5.Pause déjeuner

Le groupe s’est divisé avec une partie du groupe mangeant sur place et une partie à l’extérieur.

6.Discussion autour d’un thé

La discussion a principalement portée sur la communication auprès des publics qui peuvent demander la différence entre Sonmudo et une autre pratique (Qi Gong, Tai Chi, Méditation, Yoga…). La principale réponse est que Sonmudo est une synthèse, un carrefour qui regroupe tous les aspects de la vie du corps par une pratique assise, allongée, debout, statique et en déplacement qui sont tous les états normaux du corps.

Un autre questionnement a également émergé sur le transfert de techniques d’une discipline à une autre en particulier avec la présence dans le Sonmudo de techniques identiques au Karaté. Deux principales pistes de réflexions ont été proposées. L’une est la longue invasion de la Corée par les chinois et les japonais (en alternance et à différentes époques) ce qui fait que de fors échanges culturels entre ces trois pays se sont fait sur le sol coréen. La seconde piste de réflexion est le fait que la biomécanique et l’utilisation juste du corps sont des notions universelles et que donc il y a forcément un recoupement des arts martiaux lorsque l’on approfondi une pratique car même si la forme et la pédagogie peuvent varier, les principes fondamentaux et sous-jacents à tous les arts martiaux restent inchangés : les lois de la nature et de la biomécanique.c’est l’approche énergétique de ces techniques et l’encrage qui en font la spécificité.

7.Focus et explications sur Yong Jong Heng Gwan

Frédéric Foubert Popsa nim a présenté un résumé de la pensée du grand maître en lien avec Yong Jong Heng Gwan et plus particulièrement les chi dae che. Frederic Foubert Popsa nim a insisté sur le fait que Chi Dae Che est ce qui vas nourrir la partie martiale de Sonmudo et que sans Chi Dae Che, il est impossible de pratiquer correctement les Hyung No, Sun Hyoung et autres enchainements martiaux.

8.Pratique des Chi Dae Che

Dirigé par Frédéric Foubert Popsa nim, le groupe a travaillé sur les Chi Dae Che en commençant par le premier et dans l’ordre croissant. Les premiers Dan se sont arrêtés après le travail du sixième (Muk), les deuxième Dan se sont arrêtés après l’étude du huitième (Jong) et les troisièmes Dan ont poursuivis avec l’étude jusqu’au dixième et dernier (Gong). Frederic Foubert Popsa nim a rappelé que c’est une pratique personnelle car il n’arrivera que très rarement que l’on ait à enseigner des enchaînements de ce niveau. C’est un moyen de nourrir la pratique de l’enseignant qui à son tour nourrira son enseignement.

9.Pratique des enchainements longs

Dirigé par Frédéric Foubert Popsa nim, le groupe a travaillé sur les sur les Sun Hyoung pour les premier et deuxième Dan et sur le premier Wan Yo pour les troisième Dan.

10.Fin

Le séminaire des instructeurs s’est terminé par le salut à 17h10. L’efes a proposé la production de 10 drapeaux de salut à la demande des enseignants présents. Personne n’a demandé de X-banner.

 

redigé par Benjamin aguilard20180923_121718[1]